Le carnaval est indissociable de la réalité en Amérique latine. Dans presque tous les pays, c’est une période de fêtes intenses, de libérations et de libations en plein cœur de l’été. Le Brésil et ses folies de Rio, Salvador ou Recife, s’impose comme l’image dominante. Mais pour cette 10e édition, la Biennale a voulu vous entraîner à la découverte de deux carnavals telluriques en Colombie et en Bolivie. Inscrit au Patrimoine mondial (oral) de l’humanité, le carnaval d’Oruro (Bolivie) est une superbe fête populaire, incroyable mélange de religieux et de profane. Pendant près de vingt heures, des dizaines de milliers de danseurs défilent au son des bandas de l’altiplano. Pour les représenter, une diablada aux masques et costumes éclatants de couleurs et de broderies et la Danza del caporal , très physique création des années 1960. Au nord de la Colombie, le carnaval de Barranquilla est lui aussi une extraordinaire fête populaire avec ses couples de cumbia, ses danses congos et son envoûtante musique caraïbe. Au total cent soixante dix danseurs et musiciens pour une nuit inoubliable dans les jardins de Fourvière.
Mise en espace Walson Botelho
Mise en Lumière : Yoann Tivoli
Avec :
Sambos Caporales Bolivie
Direction artistique Edgar W. Vargas Rodriguez
La Danza del caporal
Chorégraphie Edgar W. Vargas Rodriguez, Alex Altuzarra
Direction musicale German Morales
Garabato unilibre Colombie
Direction artistique Ricardo Vasquez
Chorégraphie Ricardo Vasquez
Direction musicale Carlos Insignares
La Diablada Bolivie
Direction artistique Víctor Hugo Vizcarra Marañon
Danza de la Diablada
Relato de los siete pecadoscapitales
Chorégraphie José Peñaranda Villa-Gómez
La Sabrosa Colombie
Direction artistique Abrahan Caceres Julio
Cumbia del carnaval de Barranquilla
Chorégraphie Abrahan Caceres Julio
Direction musicale Donaldo Cervantes Beltran